La vente immobilière
le guide complet

Les informations qui suivent permettent de connaître et comprendre tous les éléments pour vendre son bien au meilleur prix.

La méthode complète pour vendre son bien - IMMO 4G

Table des matières

Historiquement

On ne peut remonter à la toute première transaction immobilière, mais on sait que l’activité de courtier était déjà présente dans l’Antiquité. 

La description des Grecs et des Romains de ce métier rappelait l’entremise ou l’intermédiation.

En France, au Moyen-Âge, le terme de « courtier », ou plutôt son équivalent de l’époque « courretier », englobait un ensemble d’activités commerciales. 

Létymologie de « courretier » est le verbe courir avec le suffixe –ier (suffixe servant à former des noms de métier). 

Littéralement, un courtier doit courir pour faire son métier et obtenir des résultats !

De nos jours, et selon Le Grand Robert 2021, un courtier est une personne dont la profession est de servir d’intermédiaire entre deux parties contractantes dans des transactions commerciales, financières ou immobilières.

À cette définition, il serait intelligent d’ajouter son objectif premier : défendre les intérêts de son mandant dans le but de concrétiser la transaction aux meilleures conditions possibles.

La valeur de l'information

La vente d’un bien immobilier est une étape capitale dans une vie. Il est essentiel de savoir comment s’y prendre pour correctement vendre son bien au meilleur prix possible. Chaque décision doit être prise en toute connaissance de cause. 

Peu d’informations de valeur circulent sur l’immobilier suisse. C’est un domaine à la fois élitiste et hermétique. 

La plupart des sites d’agences vantent leurs propres mérites, mais ne prennent pas la peine d’expliquer tout ce qu’il y a à savoir pour bien réussir une vente immobilière.

Ce site a été créé dans le but d’informer complètement les propriétaires et futurs propriétaires du canton de Vaud sur les bonnes démarches pour acheter ou vendre un bien au meilleur prix. 

Il comporte un blog immobilier suisse complet, un glossaire de l’immobilier accessible et un ensemble de ressources mises à la disposition des lecteurs.

Les informations transmises se veulent pratiques et efficaces. Elles ont pour but de vous venir en aide pour réduire la quantité de stress généré par l’immobilier de façon générale.

Cette page complète reprend toutes les étapes de la vente d’un bien immobilier en Suisse.

La toute première étape

La toute première étape d’une vente immobilière couronnée de succès est une phase de questionnement.

Nous sommes tous amenés à nous poser des questions importantes, la vente de son logement fait partie de celles qui sont les plus stressantes.

Le conseil le plus important : ne vous pressez pas.

Un projet de cette ampleur nécessite du temps. 

Même si des facteurs externes à votre volonté vous obligent à vous presser, il est tout de même bon de se poser et de faire le point sur la situation, d’étudier s’il existe d’autres solutions, et si la décision de vendre convient réellement à votre situation.

Vous renseigner sur la valeur de votre bien, le marché actuel, les méthodes de vente ou toute autre information pertinente, fait totalement partie du processus. 

Plus vous disposerez d’informations, plus vous serez à même de prendre de bonnes décisions éclairées.

Illustration d'une caricature d'une flèche frappant une cible.

Les raisons qui amènent un propriétaire à vendre son bien

Chaque situation est différente, nous passons tous par différentes phases de vie, et pour chacune d’elles nous prenons les meilleures décisions que nous pouvons. 

Mais les choses évoluent.

Voici un aperçu des éléments qui pourraient entrer en compte dans votre décision de vendre votre bien :

  1. L’entretien de la maison. 
    Que ce soit d’un point de vue physique, du temps manquant ou de l’absence d’envie, l’entretien peut se transformer en une corvée insupportable.
  2. Avoir un logement non adapté à votre vie
    C’est une des raisons majeures qui déclenchent l’envie de déménager : ne plus avoir besoin de tout cet espace supplémentaire qui, de plus, pourrait profiter à une jeune famille. Seul ou à deux, on trouve souvent un appartement ou une maisonnette plus agréable qu’un grand manoir rapidement vide.
  3. Les commodités.
    Avoir les commerces à disposition, sans parler d’un ascenseur et de tout autre service que l’on considère comme essentiel, on le sait, c’est agréable.
  4. La charge financière que représente une maison trois fois trop grande. Une certaine économie sur cet espace permet de réinvestir dans un mode de vie plus agréable.
  5. Votre héritage. Il est parfois plus simple de vendre de son vivant pour redistribuer cela à ses enfants.
  6. Il existe bien d’autres raisons à prendre en compte pour rester là où vous êtes ou pour déménager.

Votre projet

Quelles que soient les raisons qui vous amènent à considérer la vente de votre bien immobilier, le plus important dans l’histoire est que vous ayez une bonne raison de le faire.

La réussite d’une vente dépend de beaucoup de facteurs qui doivent être alignés les uns après les autres. Mais de tous les facteurs qui doivent être alignés, le plus important est que le propriétaire ait une bonne raison de vendre afin de réaliser un autre objectif dans sa vie.

Cela semble simple, mais c’est pourtant fondamental. Prenez le temps que vous jugerez nécessaire pour déterminer votre projet, parlez-en, renseignez-vous comme vous le faites à cet instant même en lisant ce site internet.

Une fois que vous avez déterminé ce qui vous convient, la vente immobilière à proprement parler va commencer. Et c’est là que notre méthode intervient.

Combiner vente et achat

Une fois propriétaire, il est naturel de vouloir le rester. Ce n’est pas le cas de tous, certains propriétaires préfèrent vendre leur villa pour louer un appartement, mais ce n’est pas une majorité.

Il est donc fréquent de vouloir combiner la vente d’un bien existant avec l’achat d’un nouveau bien.

Il est tout à fait possible de le faire, mais cela demande une coordination entre les différentes opérations pour bien réussir les deux affaires.

L’article suivant devrait être de bon conseil si vous êtes dans cette situation.

Vendre votre bien immobilier au meilleur prix

LA question que tous les propriétaires se posent : quel est le juste prix de mon bien ?

En tant que propriétaire, et c’est tout à fait légitime, vous avez sans doute dans l’idée de vendre au meilleur prix possible.

Souvent, dans ces cas-là, on fait le tour des annonces, on se renseigne sur le prix de vente de la maison juste à côté, parfois on demande conseil à des connaissances. 

Et il est bien sûr possible de viser juste en comptant sur la chance, mais malheureusement ce n’est pas garanti.

L’estimation du prix de vente d’un bien immobilier n’est pas une science exacte. Mais rassurez-vous, il existe tout de même des techniques éprouvées.

Malheureusement, comme toutes les questions importantes, il n’est pas possible de vous donner en deux lignes la réponse concernant votre bien. C’est un travail d’analyse complet à entreprendre, sans parler du sens logique qu’il faut inévitablement employer.

Une mauvaise estimation vous fera immanquablement perdre de l’argent. Personne ne le souhaite.

Un prix trop élevé ralentira considérablement la concrétisation de la vente et pourra même empêcher complètement la demande de visites. 

Et bien sûr, un prix trop bas vous fera purement et simplement perdre de l’argent.

 

Pour vendre au meilleur prix possible, c’est-à-dire au prix le plus élevé qu’il est possible d’obtenir du marché à ce moment-là, il faut déterminer le meilleur point d’équilibre possible entre :

  • la valeur réelle du bien (sa valeur intrinsèque),
  • vos objectifs de temps et d’argent en tant que propriétaire vendeur,
  • les objectifs des acheteurs,
  • la valeur calculée par les banques,
  • et la situation du marché à ce moment précis.

Chaque intervenant va tirer à la corde dans sa direction. Un bon agent immobilier joindra ses efforts aux vôtres pour tirer dans le même sens, avec vous. L’acheteur, quant à lui, veut réaliser la meilleure affaire possible. 

Cet objectif est bien entendu opposé au vôtre. La banque, quant à elle, veut minimiser sa prise de risque en s’assurant de pouvoir récupérer son argent en cas de faillite du nouveau propriétaire et d’une vente aux enchères.

Il existe un point d’équilibre entre tous ces objectifs qui tirent à la corde dans une direction opposée. Ce point d’équilibre, c’est le prix de marché.

Ce juste prix affiché sur les annonces et autres supports publicitaires doit être calculé au plus juste en faveur du propriétaire vendeur, tout en restant dans une zone à l’intérieur de laquelle l’équilibre peut exister.

L'estimation immobilière

L’estimation de la valeur d’un objet immobilier, appartement en PPE, maison, villa, terrain constructible, etc., est le point de départ d’une vente réussie ou ratée.

Cette estimation doit être réalisée en inspectant le bien à estimer. De très nombreux facteurs propres au bien doivent être observés et analysés.

Les premiers éléments objectifs sont :

  • la surface du terrain, le type de zone, sa localisation, etc.,
  • le volume de la construction,
  • l’année de construction,
  • le type de construction,
  • les rénovations entreprises,
  • l’état de l’ensemble et de chacune de ses parties,
  • les aménagements extérieurs.

En plus de ces informations, pour un appartement en PPE, il faut calculer la surface nette habitable et la surface PPE ou surface pondérée, étudier les comptes, l’état du fonds de rénovation, les gros travaux prévus et leur budgétisation, etc.

Les finitions, l’entretien et les rénovations jouent un rôle important.

Ces facteurs objectifs permettent de déterminer une valeur intrinsèque, ou valeur technique, valeur de la pierre ou encore appelée « valeur réelle ».

Mais cela ne suffit pas. Il faut ensuite mettre cette valeur en relation avec la situation générale et locale à ce moment-là. Si votre bien est le seul à vendre à 25 kilomètres à la ronde, les potentiels acheteurs (la partie « demande » du marché) réagiront d’une manière différente que si votre bien était noyé parmi 50 autres objets similaires (l’offre) à vendre dans la région.

C’est bien le principe même de l’offre et de la demande.

Beaucoup de compétences et d’expérience sont nécessaires pour déterminer la valeur vénale correcte d’un bien. 

Mais là où l’expertise est tout aussi importante, c’est pour mettre cette valeur intrinsèque en relation avec la macro et la micro situation de votre bien spécifique afin de déterminer le meilleur prix de marché qu’il sera possible d’obtenir de la part de potentiels acheteurs.

Tous les facteurs à prendre en compte afin de déterminer LE bon prix de vente pour votre bien immobilier sont expliqués dans différents articles de notre blog immobilier et de nos émissions de podcast, « Le Galetas ».

Notre article ” Les 10 conseils d’un professionnel pour vendre au meilleur prix possible” vous apportera encore plus d’informations sur le sujet. 

Vendre seul ou avec une agence immobilière

Il est tout à fait possible de vendre par soi-même, il existe d’ailleurs un article complet à ce sujet. 

Il est nécessaire de peser le pour et le contre. 

Posez-vous les questions suivantes : 

  • Souhaitez-vous passer du temps à faire des visites, ou même à préparer un dossier de vente pour promouvoir votre bien ? 
  • Vous sentez-vous capable de négocier un prix avec un acheteur potentiel, voire plusieurs à la fois ? 
  • Vos liens émotionnels avec le bien que vous désirez vendre ne vont-ils pas vous faire échouer ?

Certains propriétaires réussissent parfaitement la vente de leur bien par leurs propres moyens. Mais la majorité reconnaît les difficultés que cela représente et confie cette mission à un courtier ou une agence.

Le fait de vendre par soi-même ou de passer par un professionnel de l’immobilier est comparable au choix à faire entre rénover sa salle de bains par soi-même ou par un professionnel.

Même si vous disposez du savoir-faire nécessaire pour rénover vous-même votre salle de bains, vous pourriez cependant vouloir confier cette tâche à un pro pour des raisons de temps.

Mais si la plomberie, le carrelage et les autres talents nécessaires vous font défaut, il ne vous viendra pas à l’esprit de vous lancer dans un tel chantier sans faire appel à un artisan qualifié dans ce domaine.

C’est la même chose dans la vente d’un bien : en trouvant un courtier en immobilier de confiance, la transaction doit se faire avec un minimum de stress. Cela dépend de vos priorités de temps et d’argent. 

En résumé, il est très fréquent qu’un propriétaire dise « à chacun son métier ».

 

L’article complet sur le sujet : “Stratégie : vendre soi-même ou avec une agence immobilière ?”

Le choix d'un type d'agence immobilière

C’est une question de préférence.

Voici les catégories d’agences immobilières qui existent en Suisse

Peut-être que vous allez penser à une autre forme, mais après analyse on retombe toujours dans une de ces catégories :

  • réseau d’agences immobilières,
  • agence indépendante classique,
  • courtier indépendant,
  • agence au forfait,
  • marchand de biens (entreprise qui rachète les biens pour les revendre).

Concernant les réseaux d’agences immobilières, leur réputation n’est plus à faire.

Ce sont des entreprises qui ont prouvé qu’elles traversaient le temps et ont une grande valeur. 

Certains propriétaires, toutefois, ne désirent pas passer par ce type de structure pour différentes raisons, par peur d’être dans une « très grosse machine », du « manque de proximité », ou justement ce côté « grande entreprise ». 

D’autres trouvent cela rassurant ; une équipe bien établie dans chaque région, et cela depuis un moment, peut avoir un effet réconfortant.

Avant tout, il est important de comprendre que l’on ne signe pas un mandat avec une société anonyme ou une société à responsabilité limitée, mais bien avec un courtier.

Le papier à en-tête peut bien dire ce qu’il veut, au final c’est avec Paul ou Jeanne que vous allez être en contact.

Viennent ensuite les agences indépendantes « classiques », basées sur un système de rémunération à la commission.

N.B. : Les réseaux d’agences utilisent généralement le même système de rémunération à la commission, la différence se situe simplement dans la taille même de l’entreprise, qui crée une différence dans la relation avec le client. 


Différence qui peut être positive ou négative selon le point de vue. 
Il est également observé que de petites structures locales sont
souvent bien plus efficaces que de grandes entreprises fortement hiérarchisées.

L’entreprise familiale est la forme adoptée par Concretise. Mais il existe une multitude d’organisations familiales, collaboratives…

Un des avantages de cette forme d’agence est que vous savez à qui vous avez affaire, et il est possible de développer une véritable relation de confiance avec l’ensemble de l’agence. 

Il n’y a pas de risque que le dossier soit transféré à un inconnu, par exemple.

Une autre forme courante dans ce métier est le courtier indépendant, rémunéré au résultat. Lui aussi peut être un véritable bourreau de travail, et il prend souvent très à cœur de mener la vente du bien à terme. 

Sa survie en dépend, c’est son salaire. Mais le manque de structure peut l’amener à mal traiter des affaires ou à négliger des points majeurs.

Les agences “sans commission” 

À ce point-ci, nous allons aborder le sujet des agences au forfait. C’est un système qui consiste à faire payer au propriétaire du bien des frais à la signature du mandat (plus ou moins 3’000 CHF), sans la moindre garantie de résultat. Certes, la commission est annoncée comme basse (selon la formule entre CHF 7’000 et CHF 10’000).>

Le piège avec cette approche, c’est que l’intérêt de l’agence n’est pas de VENDRE le bien, mais simplement de vous faire signer un contrat. Même si pour cela le prix estimé est trop bas. Ce qui va inévitablement générer une perte d’argent.

À cela s’ajoute le fait que, pour payer le moins de commission possible, c’est le propriétaire qui va devoir gérer l’ensemble des visites, entre autres. Pour le dire autrement, c’est un service low cost, une pâle imitation du vrai courtage immobilier.

Le gros défaut de ce système au forfait est que l’agence n’est plus du tout motivée à défendre les intérêts du vendeur. Elle n’a même plus aucune raison de le faire. 

C’est bien simple à comprendre : quel que soit le prix de vente inscrit chez le notaire, l’agence au forfait touchera toujours la même rémunération. Alors pourquoi en faire plus ?

Finalement, le « pas cher » devient vraiment très coûteux en manque à gagner.

Il faut donc se renseigner sur ces formules et peser le pour et le contre avant de vous décider.

Choisir le bon professionnel

Au-delà de la sympathie que peut inspirer une personne ou une autre, il y a certains points qu’il est fondamental de vérifier avant de confier votre patrimoine, et la fortune qu’il représente, aux mains d’un agent.

Il est possible dans un premier temps de s’interroger sur les points suivants :

  • Quelle est l’ancienneté de ce ou cette courtière dans le métier ?
  • A-t-il ou a-t-elle suivi une formation ?
  • Quels sont ses 5, 10 ou 20 dernières ventes réussies ?
  • Cette personne peut-elle vous donner des références ?

Un autre point intéressant est le nombre d’avis et la qualité des témoignages sur une agence. C’est la version digitale du bouche-à-oreille. En parlant de bouche-à-oreille, cela reste un très bon moyen de trouver une agence. Mais parfois, autour de nous, personne ne connaît ou n’a utilisé une bonne agence immobilière. Du coup, les avis Google sont bien utiles.

Attention, ne vous faites pas avoir ! Malheureusement, certaines agences vont gonfler le montant des estimations pour obtenir un mandat.

D’autres seront incapables de vous justifier la valeur de votre bien, c’est un indice ! C’est votre bien, vous devez exiger de comprendre pourquoi on lui attribue tel ou tel prix.

Avec de simples questions et un peu d’insistance, généralement les beaux parleurs sont vite démasqués.

Heureusement, le canton de Vaud possède aussi de très bons professionnels !

Le mandat 

Il doit être personnalisé et simple.

Il n’existe pas de forme obligatoire. Certains courtiers n’en utilisent même pas, et il est vrai qu’un accord verbal suffit. 

Il est tout de même préférable de mettre par écrit un contrat qui cadre la relation. Vous trouverez plus de détails au sujet du mandat et de ses variations dans la section suivante.

Voici une sélection d’articles pour vous aider à prendre la meilleure décision : 

Le mandat de courtage immobilier et ses différentes formes

Un mandat dans le courtage de biens immobiliers est un contrat qui relie un mandant (le propriétaire vendeur) à une autre personne, le mandataire (le courtier en immobilier). Son rôle est de défendre le mieux possible les intérêts du mandant lors de la vente du bien immobilier. Ceci se fait en échange d’une rémunération qui est usuellement un pourcentage du montant de la vente. 

Le mandat doit être facile à comprendre et doit expliquer les droits de chaque partie ainsi que leurs devoirs respectifs. 

En Suisse, il existe différents types de mandats de courtage : 

  • le mandat simple,
  • le mandat semi-exclusif,
  • le mandat exclusif.

Le mandat simple : le propriétaire va confier la vente de son bien à une ou plusieurs agences, et s’il le désire, il sera dans son droit en vendant le bien par ses propres moyens. 

Le mandat semi-exclusif : ici le propriétaire confie la vente de son bien à une seule agence, mais conserve le droit de vendre le bien par lui-même. 

Le mandat exclusif : le bien est confié à la vente à une seule agence. 

On pourrait se dire qu’une bonne poignée de main pourrait suffire, et en effet en Suisse cela se passe parfois ainsi, mais dans le but d’éviter des problèmes, il est grandement préférable d’avoir un contrat écrit, simple et efficace qui encadrera la relation. 

C’est à nouveau une question de préférence, mais il existe des avantages et désavantages pour chaque type de mandat. 

L’article « Le mandat que vous devez choisir pour réussir votre vente immobilière » approfondit ce sujet.

Préparer son bien à la vente

Avant d'envisager des rénovations

Une toute première chose à comprendre pour réussir une vente immobilière, est que le prix affiché doit être calculé sur la base de l’objet dans son état actuel

Si par exemple la salle de bains et la cuisine ont 25 ans, malgré tout le soin et l’huile de coude que vous avez mis pour les maintenir impeccables, elles seront inévitablement passées de mode, les catelles ne correspondront pas aux styles et couleurs d’aujourd’hui.

Donc inutile d’entreprendre de gros travaux tels que le remplacement d’une cuisine ou d’une salle de bains avant de mettre en vente. D’autant que vous pouvez être certain de ne pas récupérer votre investissement.

Voici un exemple pour illustrer ce propos :

Admettons que, suite à une estimation en bonne et due forme, votre appartement dans son état ait une valeur de marché de CHF 600’000.

La salle de bains et la cuisine datent de 1990. Elles sont propres et fonctionnelles, mais leur style n’a plus rien à voir avec la mode actuelle.

Vous faites venir une entreprise spécialisée pour remplacer la cuisine et la salle de bains. Coût de l’opération : CHF 45’000.

Vous mettez alors votre appartement en vente à CHF 645’000, mais pas moyen de le vendre.

Les visiteurs font tous la même remarque : les sols des chambres et du salon ne sont plus à la mode, et le prix est trop élevé vu les travaux à entreprendre. Finalement vous vendez à CHF 610’000, alors que vous auriez pu vendre à CHF 600’000 sans faire de rénovation.

Cela s’appelle la « loi de la frustration universelle ».

La nouvelle cuisine et la nouvelle salle de bains donnent l’impression que le reste de l’appartement est passé de mode.

Au final, ce qui devait augmenter la valeur du bien a joué contre vous.

Dans un tel cas, vous auriez mieux fait de tout remettre à neuf, mais il vous aurait alors fallu dépenser CHF 100’000, et le nouveau prix de marché correct de l’appartement aurait été de CHF 700’000.

Donc autant vous épargner les tracas des travaux et vendre en l’état à CHF 600’000, sachant que le prix tient compte de la vétusté, ce qu’un bon courtier en immobilier sera en mesure de défendre pour vous auprès des acheteurs.

De plus, les acheteurs feront faire les travaux eux-mêmes, avec leur budget, et choisiront les matériaux exactement selon leurs goûts et leurs couleurs, ce qui représente un avantage.

Et si leur budget est limité, ils se contenteront d’acheter en l’état sans faire de rénovation, car, en fait, tout fonctionne encore bien.

Ce qui représente un autre avantage pour vous, car au prix de CHF 600’000 vous pourrez toucher une plus large catégorie d’acheteurs potentiels.

L'importance des petits travaux

Il y a par contre des petits travaux qu’il peut être très efficace de réaliser avant de mettre en vente. Tout ce qui améliore l’esthétique de votre bien, sans camoufler des défauts, peut être entrepris. Par exemple, si les joints en silicone de votre salle de bain ressemblent à ceci… 

Là oui, il faut les refaire, sinon les visiteurs repartiront avec la fausse impression qu’il y a des moisissures « partout ».

Si par exemple la porte d’entrée frotte sur le sol, ce qui demande un effort visible pour l’ouvrir et la fermer, faites-la régler, cela en vaut la peine.

Il est efficace d’entreprendre tous les petits travaux d’entretien qui détruiraient la confiance des acheteurs s’ils n’étaient pas en ordre.
 

Tout ce qu’un acheteur potentiel pourrait facilement critiquer devrait être réparé.

Un gros plan d’une salle de bains carrelée blanche.

Des petites rénovations font parfois beaucoup dans la présentation d’un bien

En bref

Fixez-vous des limites. 

Car si vous repeignez le salon, la pièce d’à côté semblera alors en moins bon état, et vous pourriez alors avoir envie de la repeindre également. 

Cela peut se transformer en une histoire sans fin.

Alors mieux vaut déterminer une liste de choses importantes à réparer, ensuite puis se fixer un budget, et tout se passera bien.

Faites également attention à ne pas faire pire que bien. Si vous effectuez des retouches de peinture avec une teinte légèrement différente, mieux vaut laisser le défaut apparent. 

Prenez garde de ne pas faire des réparations de fortune qui donneraient l’impression que vous essayez de camoufler des défauts. Il sera plus efficace dans ce cas de laisser le défaut apparent.

👉 L’article “Les travaux à réaliser pour mieux vendre votre bien” vous donnes toutes les clés pour optimiser votre bien avant de le vendre.

Exemple d'un bien avant rangement Exemple d'un bien après rangement

Préparer son bien se résume parfois simplement à un bon rangement ou à un nettoyage de printemps !

Comprenez que les acheteurs potentiels sont dans un état de stress prononcé concernant leur achat. 

Ils ont peur de se faire arnaquer et, pour la plupart, ce ne sont pas des professionnels du bâtiment.

Ils doivent juger de ce qu’ils achètent sur la base de ce qu’ils peuvent voir de leurs yeux et des documents que l’on peut leur fournir. Il s’agit de grosses sommes d’argent, d’un engagement sur le long terme. 

Donc tout ce qui pourrait donner une mauvaise impression et qui peut être facilement réparé devrait l’être, sans entreprendre de travaux structurels majeurs.

Il est parfois difficile de faire la part des choses afin de déterminer ce qui doit absolument être fait, ce qui est simplement désirable et ce qui n’a aucune importance.

Un courtier professionnel et expérimenté connaît les remarques des acheteurs, car il les entend tous les jours, et il pourra vous aider efficacement à déterminer ce qu’il est désirable d’entreprendre avant de mettre en vente.

Décryptage des outils marketing immobilier

La mise en valeur du bien à vendre est primordiale.

On le sait, plus notre société évolue, plus on utilise internet pour se renseigner sur un produit. Que ce soit un robot aspirateur, une bouilloire, un hôtel, un restaurant ou… un bien immobilier. 

Connaître ces outils est un excellent moyen de savoir si on a affaire à un professionnel du métier qui met toutes les chances du côté du propriétaire pour vendre. 

La photographie immobilière

Il n’est plus nécessaire d’arriver dans une maison avec une camionnette remplie de matériel de photographie pour obtenir un résultat professionnel. Par contre, il est nécessaire de SAVOIR utiliser son matériel. 

Il faut aussi comprendre que la photographie immobilière N’EST PAS de l’art, c’est un moyen de montrer le bien, de mettre en avant ses points forts, mais cela sans mentir sur les proportions du salon ou sur la présence d’un pylône électrique dans le jardin. 

La technologie HDR (High Dynamic Range) est un minimum à mettre en place pour prendre de belles photos qui vont rendre justice au bien. 

Et comme une image vaut mille mots, voici un exemple qui permet de voir la différence entre une photo « normale » et une photo HDR prise avec le même appareil.

Un séjour avec une cheminée et une commode. Un séjour avec une cheminée.

La visite virtuelle OU À 360°

Elle peut paraître un peu « gadget », mais elle prend de l’ampleur. Elle permet de s’immerger dans un bien sans avoir le désavantage de la vidéo qu’il faut suivre. Ici, le futur acquéreur va pouvoir se « balader » dans le bien à son gré, et voir ou revoir les points qui l’intéressent. 

Conseil : ne pas faire visiter TOUTES les pièces – comme les WC visiteurs ou le placard à balais ! Plutôt mettre en avant les points

forts de la maison, et surtout montrer aux gens comment les pièces à vivre sont agencées les unes par rapport aux autres. 

Un autre avantage avec cette méthode est qu’elle permet de filtrer les visiteurs : ils peuvent rapidement voir si le bien va leur convenir, et cela évite ainsi des visites inutiles. 

Dernier point, l’expérience de la crise du Covid-19 a montré que ce format permet de faire des ventes malgré des confinements ou autres restrictions de déplacements.

La retouche d'images

Soyons francs, ce n’est pas essentiel, mais c’est un atout de taille. 

Il y a beaucoup d’avantages, le premier étant que cela ne coûte pas aussi cher que de refaire entièrement chaque pièce, mais surtout, cela va permettre aux acheteurs de se projeter très facilement dans le bien. Ce qui est souvent difficile quand des travaux sont nécessaires ou que le style de la décoration ne leur convient pas. 

Voici quelques exemples de retouches possibles :

Réaménagement virtuel
Retouche d'image - Avant Retouche d'image - Après
Simulation d'ameublement
Simulation d'ameublement - Avant Simulation d'ameublement - Après

Les plans

Un plan d'étage pour un appartement de deux chambres. Un plan d'étage d'un appartement de deux chambres.

Souvent, les biens sont mis en vente sans plan, ou alors accompagnés de plans d’architecte qui sont compliqués à lire.

Avec des plans corrects, les acheteurs peuvent tout de suite savoir si leurs meubles vont rentrer ou s’ils auront assez de place pour installer un bureau pour elle et un atelier pour lui. 

Peu d’agences immobilières le mettent en application, pourtant c’est une prestation particulièrement appréciée des acheteurs. 

Il existe d’autres outils internes qu’une agence peut utiliser pour mettre en valeur un bien, mais les méthodes citées plus haut s’appliquent à tous types de biens et devraient se trouver dans le portefeuille de prestations de toute agence immobilière qui se dit « professionnelle ». 

La bonne période pour vendre

De manière intuitive, beaucoup de propriétaires pensent que le printemps est la meilleure saison pour vendre. Les raisons de cette croyance sont évidentes : au printemps, les jardins et balcons fleuris sont au meilleur de leur forme.

Mais il suffit de se mettre dans les chaussures des acheteurs et de se demander quelle est la meilleure saison pour acheter… pour se rendre compte que l’achat ne dépend en rien de la saison ou de la période de l’année. Le désir ou le besoin d’achat dépend de facteurs totalement indépendants des saisons.

Pour réaliser une vente, il faut créer un couple « acheteur-vendeur ». L’article intitulé « Vendre mon bien immobilier : la meilleure saison » vous expliquera, statistiques à l’appui, les avantages et les inconvénients de chaque saison.

Les demandes d'informations

Maintenant que les annonces sont en ligne sur les bons portails, avec des photos professionnelles HDR et un texte bien rédigé, il est temps de gérer les demandes d’informations.

Via les portails immobiliers, les acheteurs peuvent désormais faire des demandes d’informations pour obtenir un dossier complet concernant le bien.

À ce point-ci, le courtier entre dans la phase de sélection et, on peut le dire, de négociation. Il va demander à l’acheteur potentiel quel est son projet, pour être sûr de le diriger vers un bien qui lui correspond, et ainsi ne pas perdre son temps mais surtout le vôtre !

Dans certains cas, le courtier peut recevoir plus de 100 demandes d’informations en très peu de temps.

Pour ne pas perdre de temps durant les visites

Il faut s’assurer que les personnes sont financièrement qualifiées.

Le courtier doit, avant les visites, poser les questions suivantes :

  • De combien de fonds propres disposez-vous ?
  • Avez-vous étudié vos possibilités de financement avec votre banque ?
  • Quel est votre budget maximum ?

Remarque :

Même en vendant via une agence immobilière, il y a de fortes chances pour qu’un propriétaire reçoive un grand nombre d’appels de la part de courtiers et d’agences. Quasiment tous les courtiers et agences vous tiendront le même discours : « J’ai un acheteur pour votre bien. »

Il faut donc se poser la question suivante : « Comment se fait-il que cet acheteur n’ait pas vu les annonces ? »

La vérité concernant cette affirmation – « J’ai un acheteur qui cherche ce type de bien » – est qu’il s’agit d’une simple astuce pour faire signer un mandat de courtage. Dans ce cas, la meilleure parade est de répondre « J’ai déjà un courtier qui s’en occupe. Voulez-vous vous mettre en contact avec lui ? Si vous avez un client, il pourra lui faire visiter mon bien », et de donner le numéro de téléphone de votre courtier.

Dans 99 % des cas, c’est du pipeau, et le courtier n’appellera pas le numéro communiqué.

Et dans le 1 % des cas où ils ont vraiment un mandat de recherche pour un tel bien, ils appelleront le numéro, et votre courtier pourra organiser une visite et partager la commission en cas de vente.

En utilisant cette astuce, on peut écarter les parasites sans se priver d’une occasion de conclure une vente.

Le dossier de vente

C’est le point d’entrée à ne pas manquer pour attirer les bons acheteurs et conclure la vente.

L’article « Quels sont les documents à fournir pour la vente d’un bien en Suisse ? » rentre dans les détails concernant sa construction et sa composition.

Il est possible que vous pensiez que cela ne concerne que les professionnels du métier comme les courtiers en immobilier ou les notaires. Mais il est essentiel de comprendre au moins les bases de cet aspect de la vente.

Cette connaissance va vous permettre :

  • de saisir les bases et de contrôler un peu mieux votre vente ;

  • de repérer tout de suite si le courtier en face tient la route en tant que professionnel ;

  • de mettre toutes les chances de votre côté pour concrétiser votre vente au meilleur prix et dans les meilleurs délais.

Voici les 2 types de dossiers utilisés dans une vente  :

Le dossier de vente​

Le dossier de vente promotionnel

C’est un ensemble d’informations qui va mettre en avant le bien et ses qualités. Il permet aux futurs acheteurs de savoir si le bien peut leur convenir.

Il se retrouve sur les portails immobiliers comme Immoscout24, Acheter-Louer ou encore icasa et immobilier.ch.

Les données les plus importantes qui doivent être présentes sont :

  • Des photos de qualité. (Cela paraît évident, mais je croise sans arrêt des annonces avec des photos vraiment négligées qui ne donnent pas du tout envie.)
  • Une fiche produit avec l’ensemble des informations sur le type de bien, l’année de construction, le nombre d’étages, de chambres, le type de cuisine, la présence d’une terrasse, d’un jardin, de places de parc ou encore d’une piscine.
  • Le prix et les conditions de prise de possession des lieux.
  • Les facilités de services ou points d’intérêt, qui regroupent l’ensemble des informations sur le quartier.
  • La description du bien, qui regroupe dans un texte simple mais efficace les informations citées plus haut.
  • Les plans (le plus lisible possible).

Le dossier de vente complet

Il est évidemment constitué des informations et données précédentes, mais contient aussi les informations nécessaires à la banque pour accorder leur prêt à vos acheteurs.

Les documents essentiels sont :

  • un extrait de la police d’assurance (ECA) avec indication du volume de l’objet ;
  • un extrait du registre foncier ;
  • le CECB du bâtiment ;
  • une liste des améliorations ou travaux d’entretien réalisés sur les 10 à 15 dernières années.
  • Pour une propriété par étage (PPE), il faut ajouter :
  • le règlement à jour de la PPE ;
  • les plans en couleur de la PPE ;
  • les procès-verbaux des 3 ou 5 dernières assemblées générales ordinaires et extraordinaires de la copropriété ;
  • les comptes de la copropriété des 3 voire 5 dernières années.

La compilation de ces dossiers est capitale. Pour bien vendre une maison ou un appartement, il est important de bien présenter son dossier de vente. Il faut inspirer confiance.

C’est une démarche importante pour vous, car vous allez remettre le fruit de votre labeur à des inconnus, mais c’est aussi un grand pas pour les acheteurs. La confiance est primordiale !

Trouver les bons acheteurs et les garder

C’est un questionnement que l’on retrouve chez une grande majorité des propriétaires qui souhaitent vendre.

Notre responsable marketing a mené une enquête auprès de plus de 260 propriétaires suisses. À la question « À quel type d’acheteurs souhaitez-vous vendre ? », la grande majorité des réponses était « à des gens sympathiques ».

Mais soyons froids et pragmatiques : les « bons acheteurs » sont-ils des gens sympathiques, et les « mauvais acheteurs », des gens antipathiques ? Non, ce n’est pas le bon critère de sélection.

Les pièges qui se referment sur nous lors d’une vente immobilière trouvent souvent leur source dans une erreur commise à cause de nos émotions.

Le but bien sûr n’est pas de se comporter de façon froide, distante et calculatrice. Mais dans le cas d’une vente, on ne peut pas négliger l’aspect économique.

Le critère fondamental pour sélectionner un ou des acheteurs (car il faudra les mettre en compétition) est un critère purement financier.

La question à se poser est : est-ce que la personne en face de moi, qui dit vouloir acheter ma maison, a les fonds pour le faire ?

Il est absolument primordial de vous assurer du sérieux et de la solvabilité de vos acheteurs avant d’engager de réelles négociations avec eux, au risque de voir tout votre travail réduit à néant.

Un bon courtier le fera pour vous, évidemment. Un mauvais n’osera pas poser les questions appropriées.

Il est toujours plus agréable d’avoir comme acheteur une personne sympathique qui aime votre maison au point de ne rien y changer. 

Mais ce n’est pas le critère de sélection essentiel.

Votre souhait est de concrétiser vos projets, et vendre vous est nécessaire. Pour cela, le mieux est de garder la tête froide afin de vendre à des acheteurs qui ont les moyens d’acheter votre bien.

Et dans les faits, dans la très grande majorité des transactions, les acheteurs seront des gens sympathiques.

Le titre de cette section est « trouver les bons acheteurs ET LES GARDER ».

Les personnes qui sont prêtes à acheter votre appartement ou votre maison en ont visité beaucoup d’autres. Ils sont devenus des spécialistes de ce type d’objet dans cette région. Ils connaissent leurs possibilités financières, ils ont déjà fait des concessions sur certains critères qui se sont avérés irréalistes. Ils sont mûrs.

Ces acheteurs-là sont prêts à passer à l’action. Mais ils hésitent entre deux voire trois opportunités assez similaires à leurs yeux.

Qu’est-ce qui peut faire pencher la balance dans la bonne direction ? C’est-à-dire leur faire prendre la décision d’acheter votre bien plutôt que l’autre avec lequel ils ont une hésitation ?

La confiance. La transparence. L’honnêteté.

Ce sont ces éléments-là qui vous permettront de garder les bons acheteurs et de leur faire prendre la décision d’acheter votre bien.

Comment générer et conserver cette confiance ? C’est une question d’attitude. De répondre honnêtement aux questions. De transmettre les documents rapidement sans rien cacher.

De renseigner et de rassurer. Ce sont les deux maîtres mots qu’un courtier doit garder en tête pour répondre à chaque question des potentiels acheteurs.

La gestion des visites

Les rendez-vous de visite seront pris soit par vous (dans le cas où vous vendez par vous-même) ou votre courtier.

Bien sûr, le courtier doit vous prévenir assez tôt. Une solution efficace est de définir des plages horaires précises chaque semaine pour organiser des visites (il est préférable que la maison soit rangée pour le bon déroulement de celles-ci).

Un bon courtier organise les visites en fonction de la météo et de la meilleure heure de la journée afin de présenter le bien sous son meilleur angle. Ce n’est pas toujours possible, mais c’est toujours un plus.

Il est possible de faire une visite après la tombée de la nuit, mais ce n’est pas conseillé.

Le samedi est un très bon jour pour les visites, les acquéreurs ne travaillent généralement pas ce jour-là et sont plus détendus qu’en semaine.

Avant la visite, mettez de l’ordre dans votre foyer. Sans en faire trop, mais suffisamment pour apprécier les pièces à vivre. Si possible, tondre la pelouse est aussi un plus. (L’idéal étant que le courtier ait organisé plusieurs visites dans la même journée, ainsi la préparation est utile pour plusieurs rendez-vous.)

4 clés pour une visite idéale :
  1. Planifier la visite en journée ou le samedi
  2. Penser à la météo pour mettre en valeur votre bien
  3. Mettez de l’ordre mais pas besoin d’en faire trop
  4. Durant la visite, sachez restez discret 🙂

Quelle devrait être votre attitude durant la visite ?

Idéalement, le propriétaire ne devrait pas être présent lors de la première visite avec des potentiels acheteurs.

Nous conseillons généralement aux propriétaires, surtout pour la première visite, de libérer les lieux, par exemple en allant faire un petit tour. 

Cela permet à l’acquéreur de se détendre et de se projeter complètement dans sa possible nouvelle vie. Il se sentira aussi plus à l’aise pour poser des questions au courtier.

Mais si vous insistez pour être présent, voici quelques conseils qui proviennent de l’expérience.

S’il vous est impossible de vous éclipser, restez discret.

Évitez de parler, ne dites quasiment rien, hormis les politesses d’usage. Les pièces parlent d’elles-mêmes, et le fait de parler ne va pas charmer un futur acquéreur. Si le bien lui plaît et qu’il correspond à ses critères et besoins, les choses se feront.

Quand un bien plaît, généralement on fait plusieurs visites, et les acheteurs auront tendance à poser plus de questions directement au propriétaire à ce moment-là.

Point important : vous ne devez pas cacher des choses aux gens. Si, par exemple, le chauffagiste vous a informé que votre chaudière est en fin de vie et qu’elle doit être remplacée dans les deux années à venir, vous devez au moment approprié transmettre cette information à votre courtier pour qu’il puisse informer les futurs acquéreurs en temps voulu.

Lors d’une première visite, mettez-les à l’aise, laissez-les regarder tout ce qu’ils veulent regarder. 

Faites en sorte qu’ils prennent le temps de s’imprégner des lieux. Il faut qu’ils puissent s’y projeter.

La gestion des offres d'achat

Lorsque la stratégie de vente de votre bien est correctement mise en application, après avoir visité une ou plusieurs fois, des acheteurs potentiels vont soumettre une offre d’achat.

Ce n’est pas automatique. Il faut réunir un ensemble de conditions favorables afin de provoquer la soumission d’une offre d’achat.

L’un des éléments clés nécessaires aux conditions favorables est d’avoir estimé la valeur correctement et d’en avoir déduit un prix affiché qui soit à l’intérieur de la fourchette de prix du marché pour ce bien-là, à ce moment-là.

Le prix doit se trouver à l’intérieur d’une zone dans laquelle un équilibre entre les objectifs du vendeur (et de son courtier), les objectifs des acheteurs et les objectifs de la banque puisse être trouvé.

Plus le prix mis en avant sur les annonces et publicités est juste, moins les acheteurs voudront le négocier. Cette information est à tel point vraie qu’il est tout à fait possible de vendre au prix affiché sans brader son bien.

Cette information est très importante à comprendre. Il n’est donc pas obligatoire d’augmenter le prix afin d’avoir une « marge de négociation ». 

Lorsque le prix correspond à ce que les acheteurs sont prêts à offrir, et qu’il correspond également à ce que les banques sont prêtes à financer, il est alors tout à fait possible de vendre au prix affiché.

L’attitude du bon agent immobilier face aux offres

Lorsque les acheteurs sont intéressés par le bien, ils vont d’une manière ou d’une autre demander si le prix est négociable. 

Le bon agent immobilier ne répond jamais « oui », car il est là pour défendre les intérêts du propriétaire, vos intérêts. 

Un vrai agent immobilier considère qu’il s’agirait d’une faute professionnelle de répondre « oui, le prix est négociable ».

D’un autre côté, si le courtier répond « non, le prix n’est pas négociable », il y a un risque de dégoûter les acheteurs et de fermer la porte à une offre d’achat qui pourrait devenir acceptable après négociation. La bonne réponse n’est donc ni « oui » ni « non ».

La méthode la plus efficace pour répondre à la question « le prix est-il négociable ? » est « faites une offre » ! Et si c’est approprié à la situation, on peut ajouter que l’offre la plus acceptable est celle faite au prix affiché.

En vérité, il n’y a pas de méthode miracle et infaillible. Il faut discuter avec les gens, comprendre leur situation, quelles sont leurs motivations. 

Pourquoi aimeriez-vous habiter ici ? Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans cet appartement ou cette maison ? Comment allez-vous organiser vos meubles ? Etc.

La forme pour soumettre une offre

Les offres peuvent être verbales, manuscrites, par e-mail, etc.. Il n’y a aucune forme obligatoire. Le strict minimum est : « Je vous propose tant… », mais certaines offres font plusieurs pages.

Avant de commencer la commercialisation de votre bien, vous vous serez mis d’accord avec votre courtier sur vos objectifs de montant et de temps. 

Mais il se peut tout de même que certaines offres sortent des objectifs souhaités. Si vous travaillez avec un courtier qualifié USPI, il vous transmettra tout de même cette offre. La première raison pour cela est le code de déontologie de l’USPI Vaud, qui donne la règle suivante concernant les offres : « Le professionnel de l’immobilier doit transmettre à son mandant toutes les offres qu’il reçoit pour l’objet du mandat » (source : règles d’éthique de l’union suisse des professionnels de l’immobilier).

La deuxième raison pour laquelle il est important de vous transmettre toutes les offres, est que, fondamentalement, c’est vous le patron. C’est-à-dire qu’il s’agit de votre bien, de votre patrimoine, de votre vie et de votre argent. La décision concernant le refus ou l’acceptation d’une offre vous revient.

Il est également important de comprendre comment le marché réagit au sujet de votre bien, et ce n’est pas en vous cachant des informations qu’un courtier vous y aidera.

Quelles sont les possibilités qui s’offrent à vous face à une offre d’achat ?

  1. Accepter l’offre
  2. Refuser l’offre.
  3. Soumettre une contre-offre.

Bien entendu, il existe une infinité de variantes à l’intérieur de ces trois grandes options. La donnée maîtresse est de maintenir le dialogue avec les acheteurs avec qui nous désirons le maintenir.

L’autre information très importante est que le courtier et le propriétaire doivent faire équipe ensemble. Ceci est d’ailleurs vrai du début à la fin de la vente.

En ce qui concerne une contre-offre, elle peut être aussi simple que « Nous vous remercions pour votre offre d’achat, nous vous proposons une nouvelle offre aux conditions suivantes : _____ ».

Il faut rester neutre, sans émotions, voire insensible, tout en gardant les objectifs en tête. Le rôle du courtier est essentiel dans cette phase de la vente.

Premièrement, pour faire « l’éponge à émotion » entre les deux parties.

Deuxièmement, pour vous conseiller afin de défendre vos intérêts.

Troisièmement, pour rassurer et informer en toute transparence les acheteurs afin de les aider à réussir leurs objectifs.

La simplicité de la chose est de faire en sorte que deux parties se mettent d’accord.

Les talents d’intermédiation de l’agent immobilier sont cruciaux pour la réussite de cette phase. Un autre ingrédient capital à la réussite de l’opération est de mettre plusieurs acheteurs en concurrence les uns avec les autres.

Finalement, chaque situation est différente, et chaque nouvelle combinaison acheteur-vendeur va donner lieu à de nouveaux scénarios. Il faudra réévaluer chaque nouveau scénario et déterminer ensemble quel est celui qui correspond le mieux à la réussite de votre projet, jusqu’à ce que, tout à coup, toutes les pièces s’agencent correctement pour tout le monde.

La phase de négociation bien gérée peut vous faire gagner bien plus que le montant des honoraires du courtier. Et, à l’opposé, seul face aux acheteurs et aux banques, vous pourriez vous retrouver bien démuni face à des offres bien inférieures à la vraie valeur de votre bien.

C’est passionnant, et rien que cette étape d’une vente immobilière justifie le fait de faire appel à un bon professionnel qui va prendre à cœur de défendre vos intérêts comme si sa vie en dépendait.

L’article complet sur le sujet est ici : 
👉 Comment faire une offre et une contre-offre

Le financement des acquéreurs

Nous l’avons vu, le fait que les acheteurs soient en mesure d’acheter votre bien est capital pour la réussite de la vente. Mais, en plus des revenus et des fonds propres nécessaires, il y a encore beaucoup d’astuces à prendre en considération pour faire aboutir la vente.

Votre courtier doit défendre vos intérêts, c’est évident. Mais il doit également prendre en considération les intérêts des acheteurs.

De bons conseils concernant le financement sont très importants à ce stade. La meilleure manière d’aider les acquéreurs à obtenir leur financement aux meilleures conditions du marché, est de les diriger vers un courtier en hypothèque compétent et efficace.

Là aussi, il a été observé que les structures de taille moyenne sont plus performantes que les grosses structures.

Pour que les acheteurs obtiennent leur financement, il est très efficace de les diriger vers un courtier en hypothèque indépendant des banques et des assurances, afin d’étudier plusieurs possibilités.

C’est également très important de soumettre leur dossier, qui inclut toutes les informations permettant à la banque de faire sa propre estimation de votre bien, à plusieurs institutions financières, car elles ne vont pas toutes estimer la valeur du bien de la même manière, et il n’est pas rare qu’une banque estime une valeur inférieure à une autre.

Le projet d'acte de vente

Voilà, c’est fait, l’acheteur a proposé un prix et une date de remise des clés ! Le projet d’acte de vente va être préparé.

Que se passe-t-il à partir de là ? 

L’acheteur, si ce n’est pas déjà fait, va choisir un notaire pour exécuter la vente. Dans le canton de Vaud, les frais de notaire reviennent à l’acheteur. L’usage est donc de laisser le choix du notaire aux acheteurs.

Le notaire va s’assurer que rien ne peut empêcher la vente et que toutes les conditions sont correctement réunies – par exemple s’assurer que la chose vendue appartient bien aux personnes qui se présentent comme les vendeurs, et que les acheteurs ont bien le droit d’acheter ce bien en Suisse.

Le notaire doit être neutre et impartial pour prendre en considération les intérêts des deux parties.

Pour la préparation de l’acte, il est nécessaire de fournir un ensemble d’informations : noms, prénoms, adresses, etc. Et plus important encore, il va falloir préciser le prix de vente et la date du terme de la vente si nécessaire.

Le montant de l’acompte y sera aussi précisé. Dans le canton de Vaud, il est généralement de 10 %. C’est important, car en cas de désistement après la signature, c’est ce montant que les acheteurs devront payer comme dédommagement.

Concernant les cédules hypothécaires, nous vous invitons à consulter notre article « Comprendre le projet d’acte de vente », qui va plus en détail.

Il sera précisé entre autres le type de vente, un descriptif de l’immeuble sur base des informations du Registre foncier, et une multitude d’informations propres à chaque vente.

Ce document vous sera transmis, avant la signature, pour relecture et demande de correction si nécessaire. De même pour l’acheteur. Et une fois tout le monde d’accord, au moment de la signature, le notaire a l’obligation de lire le projet d’acte à voix haute aux parties. À ce stade, tout est fait pour que le document soit compris de tous.

Il est bien sûr possible de faire relire l’acte par un spécialiste de votre choix avant le rendez-vous chez le notaire.

À nouveau, si vous souhaitez comprendre une partie spécifique du projet d’acte de vente, consultez notre article « Comprendre le projet d’acte de vente » qui en explique chaque partie de manière détaillée.

Après la vente du bien

Une pancarte avec le mot vendu dessus.

Bravo ! La vente est signée, elle est officielle !

Dans le cas d’une vente directe, au moment de la signature, les clés seront transmises ainsi que les informations et documents relatifs au bien. Il s’agit par exemple des coordonnées des entreprises de construction qui ont entrepris des rénovations, des modes d’emploi des machines et de l’électroménager, et de tous autres documents ou données importantes concernant la maison. 

Si c’est une vente à terme, la procédure est similaire mais avec un décalage ; la remise des clés (ou réquisition de transfert) se fera devant notaire à la date prévue dans le projet d’acte de vente. Cela peut être des mois, voire des années plus tard. 

C’est une simple formalité qui permet de transférer la propriété de l’un à l’autre et, comme précisé plus haut, les informations et documents relatifs au bien. Cela terminera définitivement l’opération de vente.

Rien ne vous empêche, dans le cas d’une vente directe ou à terme, de fêter cela avec les acheteurs autour d’un verre ou d’un bon repas, si le cœur vous en dit !

Estimation de l'impôt sur les gains immobiliers

C’est un sujet important qui préoccupe un certain nombre de propriétaires décidés à vendre. 

Dans le cas de la vente d’un bien de logement (villa, maison, appartement), et si l’on résume cela au plus simple, l’impôt sur les gains immobiliers sera calculé sur le bénéfice. 

La formule simplifiée du calcul du bénéfice est : le prix de vente moins le prix d’achat. 

Le pourcentage d’imposition ne sera pas le même si vous avez acheté votre bien il y a 2 ans ou il y a 25 ans. Ce pourcentage d’impôt commence à 30 % pour diminuer et atteindre 7 % au minimum. 

C’est un sujet complexe. Là encore, nous avons dédié un article complet sur le sujet qui vous donne plusieurs conseils pour payer le moins d’impôts possible lors d’une vente immobilière. N’hésitez pas à le lire, et si vous avez des questions, n’hésitez surtout pas à nous les soumettre via les commentaires de l’article.

👉 Notre article complet ainsi qu’un calculateur d’impôt pour les gains immobilier se trouvent ici

La méthode CONCRETISE

Sur base des données présentes dans cette page, nous avons développé notre méthode, composée d’un ensemble de services dans le but de vendre votre bien immobilier au meilleur prix du marché.

Comme très souvent, ce sont les solutions les plus simples qui sont les plus efficaces.

Il ne s’agit donc pas d’une méthode miracle qui guérit de tous les maux en quelques gouttes, mais plutôt d’une façon de procéder en soignant les détails et en étant très précis dans chaque action, ce qui concourt à un résultat heureux pour les vendeurs et les acheteurs.

Les très nombreux témoignages de la part de propriétaires totalement satisfaits valent plus que tous les discours publicitaires de la terre. Nous vous invitons à vous en rendre compte par vous-même.

 

L’équipe

Nous avons fondé Concretise dans l’intention de nous entraider, chacun avec ses aptitudes et son expérience, mais aussi pour aider les propriétaires et acheteurs de Romandie.

Notre objectif premier est d’aider nos clients à vendre au meilleur prix possible, et de venir en aide aux acheteurs dans le financement du bien de leurs rêves.

Nous croyons en deux choses, que l’humain et la relation entre un courtier et son mandant sont capitaux, mais aussi que la technologie et une profonde connaissance de nos outils peuvent améliorer cette relation et aider l’ensemble des parties.

Par exemple, nous utilisons des logiciels bancaires pour déterminer le meilleur prix de vente possible des biens que nous mettons en vente. Mais à cela nous ajoutons des méthodes de calcul humaines pour une meilleure appréhension du terrain.

Nous capitalisons beaucoup sur la transmission de notre savoir via ce site internet. Chaque personne impliquée dans une activité de vente ou d’achat immobilier doit être en mesure de comprendre complètement le processus.

Si vous souhaitez en savoir plus sur nous, n’hésitez pas à nous contacter.

C’est avec plaisir que nous répondrons à vos questions.

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