Table des matières
Le contexte d’une vente de terrain constructible à Romanel-sur-Morges
Protagonistes : les acteurs d’une vente à fort enjeu
Dans cette histoire, les personnages principaux sont nombreux, mais chacun joue un rôle clé. Il y a d’abord les deux frères propriétaires du terrain, que nous appellerons Gérald et Francis Pidoux. Gérald habite à côté du verger, et son implication va être… disons, intense. Francis est plus en retrait, mais pas moins décisif.
Il y a aussi Didier, promoteur local, compétent, abordable, efficace, qui sait très bien gérer les égos et les plans de quartier. Il y a l’architecte qui a dessiné un projet d’une intelligence rare.
Et puis il y a moi, Vincent. Je suis passé devant ce terrain des dizaines, voire des centaines de fois à vélo. Et j’ai toujours eu ce petit frisson en me disant : « Quel bel endroit pour faire une jolie promotion. »

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J’estime mon bienRomanel-sur-Morges : un terrain idéal pour un projet immobilier
Romanel-sur-Morges. Une commune périurbaine qui a su garder une vraie qualité de vie.
Avant de revenir au terrain lui-même, permettez-moi une petite parenthèse sur un acteur discret mais décisif : le LEB. Cette ligne de train mi-tram mi-métro qui traverse la région : pendant longtemps, il avait une réputation… disons, folklorique. Officiellement, il passait 60 fois par jour. Dans la réalité, il pouvait y avoir cinq trains à la suite, puis plus rien pendant une heure. Il n’y avait pas d’horaires, juste une fréquence indicative. Les conducteurs eux-mêmes redoutaient le tronçon passant par le centre de Lausanne, notamment à cause des piétons qui traversaient comme si de rien n’était. Résultat : entre les frayeurs quotidiennes et les limitations techniques (notamment la voie unique), impossible de garantir une régularité. Mais depuis la construction d’un tunnel en ville et la suppression d’une gare sur la ligne, le LEB a retrouvé toute sa ponctualité. Il passe désormais toutes les 15 minutes, à heure fixe. Et depuis Romanel-sur-Morges, on rejoint le centre de Lausanne plus vite qu’en venant de la Blécherette.
Fin de la parenthèse ferroviaire. Revenons à notre sujet principal : le terrain. C’est un verger en plein centre du village, juste en face de la maison communale. L’emplacement est idéal : calme, proche du LEB, à deux pas d’une forêt et d’un centre commercial. Cerise sur le PALM (Plan d’Aglomération Lausanne Morges) : on est pile dans une zone constructible à densifier
Le point de départ : quand une simple estimation immobilière mène à un projet de promotion
Un jour, lors d’une estimation gratuite à Échallens, je discute avec un propriétaire par téléphone. Pas de projet de vente, il veut juste connaître la valeur de son appartement. La conversation dévie. Il me demande si je m’y connais en terrains. Je réponds que oui. Il m’explique qu’il a hérité, avec son frère, d’un terrain à Romanel-sur-Morges. Et là, je devine : c’est le verger. Celui-là même. Celui de mes pensées immobilières les plus récurrentes.
Il ajoute qu’ils ne souhaitent pas passer par une agence. Pas parce qu’ils n’aiment pas les courtiers en général, mais parce qu’ils ont un objectif bien précis : ne pas déclencher une avalanche de sollicitations incontrôlables. Quand on vend un appartement ou une maison, les annonces publiques ont du sens. Mais pour un terrain, surtout constructible, ça peut vite devenir l’enfer : des dizaines d’appels, de propositions farfelues, de contacts impossibles à comparer, et au final, une grosse perte de temps. Ils veulent garder le contrôle, éviter la confusion, et s’adresser uniquement à des professionnels capables d’évaluer sérieusement le potentiel du terrain. Bref, pas de vente publique : uniquement du ciblé, du qualitatif. Et là-dessus, on était en parfaite adéquation. Je comprends très bien leur position.
Je leur propose une convention simple : je présente le terrain à des promoteurs que je connais. S’ils acceptent une offre, je suis rémunéré par le promoteur, pas par eux. Pas de mandat exclusif, pas de frais pour eux. Ils acceptent dans la journée.
Les étapes clés d’une promotion immobilière réussie à Romanel-sur-Morges
Choisir entre offre maximale et partenariat fiable
Les frères Pidoux ont reçu plusieurs offres. L’une d’elles, en particulier, est très élevée. Mais elle vient d’un promoteur dont l’attitude les met mal à l’aise. Trop souriant pour être honnête. Ils préfèrent une offre un peu moins lucrative, mais plus sérieuse.
Avec Didier, on propose le même prix que le concurrent. Mais avec en plus :
- un avant-projet adapté
- une promesse d’achat claire
- l’engagement de respecter leurs conditions (orientation des balcons, servitude de passage)
La confiance fait pecher la balance en notre faveur.
Les alliés et obstacles
Alliés :
- Didier, promoteur à l’écoute
- L’architecte, brillamment rationnel
- Les voisins, prêts à discuter
Obstacles :
- La faux des oppositions prête à trancher.
- Le frère voisin, exigeant, méticuleux, parfois tatillon

Optimiser un projet de construction de promotion immobilière : ajustements, oppositions et surprises
Le premier projet architectural est un échec. Mauvaise distribution, circulation mal pensée, un volume général trop massif et mal adapté à la topographie du terrain. Résultat : peu de lumière, des appartements mal agencés, et surtout, une rentabilité très incertaine. Didier, fidèle à sa manière de faire, remercie poliment l’architecte, règle ce qu’il faut régler, et décide de tout recommencer avec un nouveau professionnel.
Le deuxième projet est, à l’inverse, une vraie réussite. On obtient 14 logements : 10 appartements et 4 studios, avec une variété de typologies (2, 3 et 4 pièces), certains avec un petit jardin, tous bien pensés et bien orientés. Deux cages d’escalier, des séjours lumineux de 45 m² avec de grandes baies vitrées, des finitions au choix du preneur… Bref, un projet à taille humaine, équilibré, et surtout, optimisé jusqu’au dernier centimètre carré constructible. L’architecte a su jongler avec le règlement de construction pour tirer le meilleur parti de la surface autorisée, tout en respectant les contraintes du lieu.
Lors du dépôt à l’enquête, plusieurs oppositions sont déposées. Les voisins, notamment, s’inquiètent des balcons qui pourraient donner chez eux et leur faire perdre en intimité. On prend donc le temps de les rencontrer un par un. Et à chaque fois, on propose des solutions concrètes : parois translucides, modification de l’orientation des ouvertures, ajustement des garde-corps. Ce ne sont pas de grandes concessions, mais elles changent tout pour les voisins. Résultat : toutes les oppositions sont levées sans passage au Tribunal.
Le permis est obtenu en 6 mois. Un record, compte tenu du contexte.
Côté commercialisation, la situation est tendue : cinq promotions sont en vente à Romanel en même temps. Je me plonge dans les prix au mètre carré des concurrents, je décortique leur positionnement, leur qualité architecturale, leurs prestations. Puis je propose à Didier une stratégie très simple : se positionner 50 CHF/m² en dessous des concurrents directs. Ce n’est pas spectaculaire, mais suffisant pour créer un avantage psychologique clair. Et ça marche : en six semaines, tout est réservé.
Mais le chantier de Romanel-sur-Morges n’est pas de tout repos. Certaines tensions émergent avec Gérald Pidoux, l’un des anciens propriétaires du terrain, qui a également acquis un des appartements du projet. Ses exigences particulières concernant la servitude, les aménagements et les conditions de son propre achat ont nécessité une coordination minutieuse entre le notaire, le promoteur et moi. Rien d’insurmontable, mais cela a demandé un investissement en temps et en énergie non négligeable pour préserver la fluidité du projet.
L’accompagnement sur toute la ligne : une plus-value décisive pour ce projet à Romanel-sur-Morges
Du premier contact à la remise des clés : une gestion continue et cohérente
Cette opération, je ne l’ai pas juste initiée. Je l’ai portée de bout en bout. De la première discussion au téléphone jusqu’à la remise des clés, j’ai tout suivi : estimation, validation de la constructibilité, sélection du promoteur, relecture des avant-projets, traitement des oppositions, stratégie de commercialisation, ajustement des prix, coordination avec le notaire…
Et ça change tout. Quand une seule personne garde la mémoire du projet, les décisions sont plus cohérentes, les messages plus clairs, les erreurs moins nombreuses. Les promoteurs ont un seul interlocuteur. Les vendeurs aussi. Les architectes reçoivent des retours qui ont du sens, car ils viennent de quelqu’un qui connaît les enjeux commerciaux autant que techniques. Et quand il faut aller discuter avec les voisins ou relire une clause sur la servitude, je suis déjà au courant de tout le contexte. Pas besoin de me briefer. Pas besoin de rattraper des choses mal expliquées.
Pour les propriétaires, c’est un soulagement. Pas besoin de répéter leur histoire dix fois à dix personnes différentes. Pas besoin non plus de surveiller que les choses avancent : je suis déjà dessus. Je sais pourquoi telle condition a été posée. Je sais ce qui a été promis et ce qu’il ne faut surtout pas oublier. Et surtout, j’assume le suivi jusqu’au bout.
Et tout ça, c’est ce qui permet au projet de tenir la route et d’aller au bout dans de bonnes conditions.
Ce projet aurait pu capoter cent fois. Et pourtant, il est allé jusqu’au bout. Pas parce que j’ai eu de la chance. Mais parce qu’on a travaillé sérieusement à chaque étape. Et parce que je suis resté présent, disponible, impliqué du début à la fin.
Cette opération m’a rappelé une chose importante : ce n’est pas juste à combien vous vendez votre terrain qui compte. C’est à qui vous le confiez. Car entre une offre prometteuse mais irréaliste, un projet mal ficelé, une opposition ignorée ou une mauvaise coordination… il y a des dizaines d’occasions de perdre du temps, de l’argent ou de la sérénité.
Mais bien accompagné, un terrain peut se transformer en une vraie réussite. Une réussite technique, humaine et financière. On ne vend pas juste une parcelle. On vend un potentiel. Et ce potentiel, il faut savoir le lire, le développer, le défendre. C’est exactement ce qu’on a fait ici.
Et parfois, il suffit de passer à vélo au bon endroit, au bon moment.
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Je réponds à tout le monde avec grand plaisir !