L’humidité relative, appelée également hygrométrie, a son importance dans une habitation par rapport au confort des occupants et également en ce qui concerne le risque de moisissures ou de développement d’acariens.
L’humidité relative dépend de plusieurs facteurs qui sont la quantité de vapeur d’eau dans l’air, la température et la pression atmosphérique. D’où sa qualification de « relative », car elle est en relation avec plusieurs facteurs.
L’humidité relative est une mesure du rapport entre le contenu en vapeur d’eau de l’air et son aptitude maximale à en contenir dans ces conditions de pression et de température. De l’air ne contenant aucune particule d’eau aura une humidité relative de 0%. De l’air à une certaine température et à une certaine pression, dans lequel le moindre ajout de vapeur d’eau provoque automatiquement une condensation, est à son maximum de saturation en eau. Dans ce cas, l’humidité relative est de 100%.
- Dans une habitation, à une température ambiante de 20 °C, une humidité relative située entre 30 à 60% sera la plus confortable et permettra d’éviter les moisissures et la prolifération d’acariens.
- Au-dessus de 60%, le risque de formation de moisissures devient très important.
- En dessous de 20%, les habitants vont se plaindre de dessèchement et de douleurs des voies respiratoires.
Voici quelques exemples afin de vous montrer la relation entre la température, la pression atmosphérique et le taux d’humidité relative :
À la température de 20° au niveau de la mer (pression atmosphérique maximale), l’air peut contenir +/- 18 grammes d’eau par mètre cube avant de provoquer de la condensation.
À 60° au niveau de la mer, l’air pourra contenir jusqu’à 130 grammes d’eau par mètre cube avant d’atteindre la saturation.
À 20 °C à une altitude de 5’500 mètres, l’air formera des gouttelettes d’eau dès 9 grammes d’eau par mètre cube.
Ceci explique également les phénomènes météorologiques tels que la formation de pluie (ou de neige) en altitude.