La surface de plancher correspond à la somme des surfaces de chaque niveau d’un bâtiment. Chaque niveau possède une surface déterminée, calculée de mur extérieur à mur extérieur. La surface de plancher totale est donc la somme de ces surfaces.
Prenons un exemple simple : un bâtiment parfaitement cubique de 10 mètres de largeur, 10 mètres de longueur et 10 mètres de hauteur, composé de 4 niveaux. Chaque niveau mesure 10 mètres par 10 mètres, soit 100 mètres carrés. La surface de plancher totale est donc de 400 mètres carrés (4 niveaux × 100 m²).
La définition suivante est déjà plus complète : par surface de plancher (SP) on entend la somme des surfaces correspondant aux espaces accessibles fermés de toutes parts.
Il convient de noter que certaines surfaces peuvent être exclues du calcul selon les règles applicables, par exemple :
- Les balcons et terrasses ouverts
- Les caves non accessibles directement ou non aménagées
- Certains locaux techniques ou communs
Le terme SP ou surface SP est fréquemment utilisé dans les permis de construire, les calculs de densité ou d’indice d’utilisation du sol.
La surface de plancher constitue une donnée clé en construction, urbanisme et fiscalité immobilière. Elle sert de base pour le calcul des droits à bâtir, des taxes d’aménagement et des critères de valorisation des biens.
